Ma nutrition sur mesure
A table... avec vous !
Gestion du poids, accompagnement anti-âge, troubles digestifs (syndrome du colon irritable, candidose, SIBO...), détoxication, fatigue chronique, troubles du sommeil, dysfonctionnements thyroïdiens, stress, baisse de l'immunité, inflammation chronique, hypofertilité, accompagnement de la ménopause, suivi de grossesse, troubles de la sexualité, dysfonctionnements hormonaux, affections cutanées, performances sportives, troubles de l'humeur, diabète, sevrage tabagique, risque cardiovasculaire....
Qui suis-je ?
Véronique Mounier.
Docteur en pharmacie
Praticien en Nutrithérapie, Micronutrition et Santé fonctionnelle
Diplômée du CMDQ (Collège des Médecines Douces du Québec)
Diplômée DFM Formations en micronutrition, hormonologie et SIBO
Initiée et formée à la médecine fonctionnelle par le Dr Stéphane Résimont, le Dr Laurent Fogel et le Dr Georges Mouton
Perte de poids et suivi nutritionnel
Bilan de santé fonctionnelle et de vitalité (balance inpédancémètre )
Exploration du microbiote
Accompagnement anti-âge et optimisation de l'état de santé
Prise en charge micronutritionnelle
Mon expérience
En tant que Docteur en pharmacie, vous aider à rester en bonne santé est ma vocation première ! La nutrithérapie couplée à la micronutrition est la combinaison idéale pour vous proposer une alimentation « sur mesure » et corriger les éventuelles carences qui pourraient nuire à votre état de santé.
Ayant moi-même souffert de troubles digestifs pendant de nombreuses années, je me suis tournée vers la nutrithérapie et les médecines complémentaires, n’ayant pas trouvé de solutions probantes auprès de la médecine traditionnelle. Et j’ai été vraiment surprise par les résultats obtenus…ce qui me conforte aujourd’hui dans l'idée que les médecines douces, à commencer par la nutrithérapie, ont toute leur place en complément (et surtout pas en substitution) de la médecine traditionnelle.
Enfin, être pharmacien me permet non seulement de vous délivrer, en toute sécurité, un conseil compatible avec votre état de santé et vos traitements médicaux en cours mais aussi de vous orienter vers un médecin si nécéssaire.
Mes convictions
Comme le disait Jean Rostand : "Un bon menu vaut mieux qu'une ordonnance" !
Et en tant que pharmacienne, je peux vous assurer que moins vous prendrez de médicaments, mieux vous vous porterez ! D'où l'intérêt d'adopter une alimentation "santé" (qui, croyez-moi, peut rimer avec plaisir ! ) afin de prévenir l'apparition de maladies chroniques ( obésité, maladies cardiovasculaires, neurodégénératives, cancers, etc...) et donc la prise de médicaments aux effets secondaires souvent redoutables !
Dans certains cas, la prise de compléments alimentaires choisis à bon escient sera nécessaire pour optimiser votre état de santé.
Alors, évidemment, modifier son régime alimentaire ne va pas se faire du jour au lendemain ! Cela implique de « reprogrammer » son cerveau en lui prouvant que ces changements seront non seulement source de plaisir mais aussi source de bien-être physique et psychique.
Mon travail consistera donc à vous aider dans l’intégration de ces nouvelles habitudes alimentaires:
- en vous enseignant les bons réflexes
- en corrigeant les éventuelles carences grâce à la micronutrition
- en vous suivant au quotidien dans la perte de poids (par mail et sms) afin que vous ne soyez plus seul(e) face à votre assiette !
Pour personnaliser cette reprogrammation et optimiser les chances de réussite, je serai aidée par des outils de haute technologie (comme l'analyseur de composition corporelle TANITA, l’oligocheck ou encore les tests respiratoires).
La nutrithérapie : la science du "manger juste"
La nutrithérapie permet d’offrir une alimentation « sur mesure » , qui tient compte de votre histoire personnelle et de votre état de santé mais également de vos antécédents médicaux, de vos préférences alimentaires, de votre mode de vie et de votre héritage génétique. Cette science du "manger juste », en association avec des compléments alimentaires judicieusement choisis (la micronutrition), permettra d’optimiser votre état de santé, de prévenir certaines maladies et vous aidera à bien vieillir. Il ne s’agit pas de « révolutionner » votre alimentation mais de la « rééquilibrer » en douceur .
La Santé Fonctionnelle : "Non ce n'est pas dans votre tête"
En santé fonctionnelle, l’un des premiers principes, c’est d’écouter le patient et de prendre en compte ses plaintes…des plaintes qui, bien souvent, n’ont pas trouvé d’écho dans le cabinet du médecin.
Vous souffrez par exemple de troubles ou d’inconfort digestifs depuis quelques années…après avoir vu maint gastro-entérologues, fait des coloscopies et fibroscopies qui n’ont révélé aucune pathologie particulière, essayé divers traitements médicamenteux sans résultats probants… un médecin a fini par vous dire un jour qu’il ne pouvait rien faire pour vous, que c’était dans votre tête, que vous étiez sans doute trop stressé et que vous devriez aller voir un psy…alors pourquoi pas ? Mais le problème est sans doute ailleurs…Et c’est là que la médecine fonctionnelle entre en jeu : en retournant aux sources du problème et en faisant le lien entre les différents symptômes, nous pourrons trouver la solution qui vous conviendra le mieux !
En aucun cas, il s’agit de remettre en cause la médecine traditionnelle mais d’apporter une autre approche thérapeutique qui consiste à soigner non pas une maladie mais un patient. D’ailleurs dans la plupart des cas , il n’est pas question de maladie à proprement parler mais plutôt d’une série de dérèglements qui amènent le patient à consulter . Et c’est souvent le meilleur moment pour agir : en corrigeant ces dysfonctionnements grâce à la micronutrition et à la nutrition, on peut empêcher l’apparition d’une éventuelle maladie. Bref, traiter la cause plutôt que le symptôme, comprendre ce qui ne fonctionne pas, c'est la garantie de trouver une solution durable à vos problèmes, tout en évitant des effets secondaires "imprévus" !
La Micronutrition : ne pas complémenter à l'aveugle !
On ne peut pas tout résoudre avec l'alimentation ! Il faudra, dans de nombreux cas, corriger en parallèle des carences en nutriments (vitamines et minéraux) pour optimiser notre écosystème digestif, nos voies de détoxication hépatiques, notre immunité, notre métabolisme, notre équilibre hormonal et neuro-psychique. La réalisation de différents bilans (sanguins, salivaires, urinaires...) permettra de confirmer les signes cliniques, d'aller encore plus loin dans la compréhension des troubles dont souffre le patient et de proposer une prise en charge micronutritionnelle personnalisée à l'aide de compléments alimentaires soigneusement choisis (qualité, traçabilité, biodisponibilité...).
Actualités
https://www.weo.fr/video/la-sante-dabord-la-fatigue/
https://www.youtube.com/watch?v=_6M8X2Tmhr0
https://www.france.tv/france-2/sante-bonheur/1304575-le-petit-dejeuner-proteine.html
https://www.programme-tv.net/news/loisirs/sante/251501-nutrition-comment-garder-la-ligne-pendant-le-confinement/
https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6656555731426377730/
https://www.linkedin.com/pulse/limiter-le-surpoids-pour-r%25C3%25A9duire-risque-inflammatoire-mounier/?trackingId=KP2K6IeSTzyB%2B%2BRy04iMQA%3D%3D
Optimiser son état de santé par la nutrithérapie et la micronutrition !
En tant que nutrithérapeute, je ne peux rester sans voix devant les dernières études épidémiologiques qui mettent en avant l’obésité, le diabète et les maladies cardio-vasculaires comme principaux facteurs de comorbidité liés à une forme grave du coronavirus. On a compris aujourd’hui que les patients ne décédaient pas de la maladie virale mais d’une sur-inflammation liée à leur pathologie. Il faut savoir effectivement que ces maladies génèrent ce qu’on appelle une inflammation de bas grade qui, sous l’effet du coronavirus, peut s’exacerber et entraîner la mort.
Or, grâce à la nutrithérapie (la science du manger « juste ») associée à des compléments alimentaires judicieusement choisis (la micronutrition), il est possible de maîtriser cette inflammation de bas grade et prévenir ainsi le Covid …. Alors profitons de cette période de confinement pour commencer à corriger certains déséquilibres afin de réguler/prévenir un état inflammatoire et renforcer notre immunité. D’autant que sans l’existence d’un vaccin (ce qui n’est pas pour tout de suite malheureusement), nous ne pourrons pas éradiquer complètement ce virus, il faudra donc apprendre à vivre avec.
Voici quelques mesures « anti-inflammatoires » qui me paraissent essentielles :
1. Limiter le surpoids pour réduire le risque inflammatoire
Le surpoids et l’obésité s’accompagnent généralement d’une inflammation de bas grade, qui à l’inverse d’une inflammation aigüe, va s’installer sournoisement et de façon chronique, sans que nous en ayons conscience. On sait, effectivement, que le tissu graisseux produit des substances pro-inflammatoires. En parallèle, cette inflammation va entraîner une résistance à l’insuline (hormone produite par le pancréas qui permet au sucre d’entrer dans les cellules).
Conséquence : le taux de sucre dans le sang va être trop élevé, ce qui va aggraver encore l’inflammation et favoriser le développement d’un diabète de type 2. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi perdre du poids, et en particulier de la masse grasse, est primordial pour limiter l’inflammation. Encore faut-il y parvenir car les causes du surpoids sont multiples et complexes (je parlerai plus tard du rôle du microbiote et de la thyroïde dans la perte de poids).
En attendant, voici quelques réflexes nutritionnels que j’enseigne à mes patients pour mieux maîtriser leur poids.
1. Limiter les sucres à index glycémique élevé
2. Essayer le petit déjeuné protéiné
3. Manger des légumes crus ou cuits à chaque repas
Découvrons-les ensemble !
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Je vous conseille de limiter les sucres à index glycémique élevé (<60), c’est-à-dire en gros, tout ce qui est blanc (pain blanc, farine blanche, riz blanc, galette de riz, céréales soufflées, etc…) ainsi que les confitures, sucreries, viennoiseries et biscuits sucrés. Attention également à la bière (IG 110), aux carottes cuites (IG 85) et pommes de terre cuites au four ou frites (IG 95). (voir le lien « index glycémique des aliments »)
👍 Mes astuces pour réduire l’IG des aliments : arroser les légumes de jus de citron, cuire les pâtes « al dente », placer les pommes de terre au réfrigérateur juste après la cuisson avant de les consommer (baisse irréversible de l’IG), consommer des fruits pas trop mûrs (comme la banane) ou encore associer des protéines pour freiner la digestion des glucides contenus dans les féculents (et limiter ainsi le pic de glucose sanguin)
🍰 Rappel sur les sucreries (bonbons, chocolat, crèmes glacées, pâtisseries, boissons sucrées, etc…) : éviter leur consommation pendant au moins 5 jours dans la semaine. Une trop grande consommation de sucreries aura des répercussions néfastes sur votre poids bien sûr (n’oubliez jamais que tout le sucre en excès, c’est-à-dire non utilisé par le corps, est transformé en graisses), sur votre concentration, sur votre santé dentaire et sur la production de nombreuses hormones (dont l’hormone de croissance et les hormones sexuelles)
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Pourquoi ?
✔ Pour perdre du poids (ou le stabiliser) parce que manger des protéines le matin permet de faire monter en douceur la courbe de glycémie et vous faire ainsi tenir jusqu’au repas suivant. Alors que si vous mangez seulement du sucre (pain, confiture, viennoiseries, jus de fruits), c’est le coup de barre assuré 2 heures après avec des envies sucrées irrépressibles. Alors, une tartine de pain complet, pourquoi pas… mais remplacez la confiture par des œufs (à la coque, mollet ou au plat), du jambon (sans sucre), du blanc de poulet, fromage de chèvre, de brebis ou encore du saumon fumé.
✔ Pour stimuler la sécrétion de neurotransmetteurs comme :
- la dopamine pour la mémoire, la motivation et la joie de vivre
- la noradrénaline pour l’énergie
- le tryptophane, précurseur de la sérotonine et de la mélatonine pour réguler l’humeur, l’anxiété et le sommeil.
🍏 A savoir : préférez un fruit entier au jus de fruits qui ne contient plus de fibres ce qui augmente son index glycémique. Cela vous permettra également de mastiquer, favorisant ainsi la satiété. Et n’hésitez pas non plus, le matin, à manger du gras mais du bon gras, comme les acides gras Omega3 sous forme d’oléagineux non grillés avec la peau (30 g / jour d’amandes, noisettes ou graines de lin moulues- j’adore et ça donne du goût ! + 1 à 2 à noix par jour riches en sélénium). Enfin, Le beurre cru (10 à 15 g / jour) peut également remplacer la confiture et le miel sur vos tartines : il permettra de couvrir vos besoins en vitamine A tout en favorisant la satiété.
Alors je sais que pour nous, français, qui avons l’habitude de petits déjeuners sucrés, c’est une habitude difficile à changer...mais croyez-moi, je l’ai essayé il y a 1 an et je ne pourrais plus m’en passer (moins de coups de pompe et de fringales dans la journée et surtout un meilleur sommeil) ! Commencez avec des aliments que vous aimez : l’idée c’est vraiment de se faire plaisir !
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Et si possible cuits à la vapeur <90 ° pour préserver les vitamines et les minéraux, à assaisonner avec l’huile végétale de votre choix (toujours 1ère pression à froid et de préférence riche en omega 3 comme l’huile de noix, de lin, de chanvre ou de cameline). Par ailleurs, les légumes ont une action alcalinisante, permettant de contrebalancer l’acidité des protéines. Ils doivent représenter la moitié de l’assiette. Et si vous le pouvez (en période de confinement, j’ai conscience que ce n’est pas forcément simple), choisissez-les bio (moins de pesticides et plus riches en probiotiques pour les légumes verts)
👍 Les bons réflexes à avoir
✔ Penser à bien mastiquer : c’est la clé pour perdre du poids et limiter les problèmes intestinaux ! (Pensez à reposer votre fourchette entre chaque bouchée)
✔ Essayer de dîner tôt quand c’est possible (afin que l’estomac soit bien vide le matin au réveil)
✔ Boire quelques gorgées d’eau tiède ou chaude juste avant le repas (surtout pas d’eau froide avant et pendant le repas : cela ralentit la vidange gastrique). Boire au moins 1,5 L par jour.
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Je vous l’ai dit en préambule, la perte de poids ne dépend pas seulement de notre alimentation, d’autres facteurs entrent en jeu comme certaines carences (en minéraux, vitamines et acides gras essentiels), un microbiote déséquilibré ou encore un ralentissement de la fonction thyroïdienne.
2. La vitamine D : un modulateur majeur de l’inflammation !
Si je vous dis vitamine D, vous allez me dire soleil, os, poissons gras…et vous aurez raison ! Mais le rôle de cette vitamine est loin de se limiter à la bonne santé de nos os ! Vous allez être surpris par toutes les fonctions de la vitamine D, qui d’ailleurs n’est pas une vitamine mais une hormone stéroïde car elle est fabriquée à partir du cholestérol (comme le cortisol, la testostérone, la progestérone, etc..). Attention donc à un taux de cholestérol trop bas lié, par exemple, à la prise de statines !
En plus de fabriquer de la matière osseuse (en trio avec la vitamine K et la vitamine A), la vitamine D possède une action anti-oxydante et surtout anti-inflammatoire, particulièrement intéressante en cette période de Covid-19 (un virus qui, je le rappelle, peut tuer en entraînant une sorte de « tsunami » inflammatoire dans notre organisme). De nombreuses études ont montré, en effet, qu’une carence en vitamine D diminue notre immunité, augmente le risque de douleurs musculaires, de prise de poids, de diabète, d’eczéma, d’hypothyroïdie, de troubles du sommeil, de dépression, de sclérose en plaque et même de cancer !
C’est pourquoi, mon premier réflexe est de demander à mes patients de doser leur taux de vitamine D ! Et dans 90 % des cas, il y aura une carence ...Alors peut-être que le taux sera dans les normes du laboratoire à savoir entre 30 et 50 ng/l…mais à en croire certains experts en médecine fonctionnelle comme le docteur Stéphane Resimont, on devrait avoir un taux de vitamine D entre 60 et 70 ng/l si l’on veut bénéficier de son action de régulateur de l’inflammation. Et je le crois volontiers, j’ai vu notamment des problèmes de thyroïde, d’immunité et de surpoids s’améliorer considérablement grâce à la prise de vitamine D.
✔ La vitamine D pour qui ?
- Pour les personnes qui s’exposent peu à la lumière naturelle (dans nos pays peu ensoleillés où nous vivons tout habillés, il y a de fortes chances que nous soyons tous carencés en vitamine D surtout en hiver et/ou en période de confinement !)
- Pour les personnes âgées (et en particulier si elles vivent en maison de retraite)
- Pour les personnes en surpoids ou obèses (la vitamine D étant liposoluble sera stockée dans le tissu adipeux et donc non disponible)
- En cas d’ostéoporose (ou de prise de médicaments susceptibles de favoriser l’ostéoporose comme la corticothérapie au long cours, les héparines au long cours…)
- En cas de maladie inflammatoire chronique (polyarthrite rhumatoïde, lyme, etc…)
- En cas de pathologies chroniques (diabète, insuffisance cardiaque, maladies auto-immunes, cancers…) qui favorisent les carences en vitamine D
✔ La vitamine D comment ?
Malheureusement l’alimentation apporte très peu de vitamine D (poissons gras, œufs ou porc). Par exemple, il faudrait manger 17 œufs par jour pour atteindre l’apport recommandé de 20 ug de vitamine D ! (1). Ce qui est évidemment impossible ! D’où la nécessité d’une complémentation…mais attention pas n’importe comment :
1. vitamine D3 (et non D2 qui est physiologiquement moins efficace) sous forme huileuse pour une meilleure disponibilité
2. Prise quotidienne (nombre de gouttes à déterminer avec votre thérapeute) au moment d’un repas contenant du gras (il est plus pertinent de prendre chaque jour des petites quantités de vitamine D plutôt qu’une ampoule chaque mois afin de maintenir des taux sériques constants tout au long de l’année)
3. En cas de prise de vitamine D supérieure à 4000 UI / jour, associer la vitamine K2 pour être sûr que le calcium sanguin se fixe bien sur les os et non sur d’autres tissus comme les vaisseaux sanguins (contre-indiqué en cas de prise d’anticoagulants de grossesse, d’allaitement).
En cette période de confinement, n’attendez pas pour remonter votre taux de vitamine D (surtout que cela prend du temps !). En attendant de connaître avec précision votre taux de vitamine D par une prise de sang, vous pouvez prendre sans risque jusqu’à 2000 UI par jour (le risque de surdosage est quasiment inexistant sous nos latitudes)
(1) VITAMINES D3K2, Dr Stéphane Résimont, éditions Medicatrix
3. Booster ses défenses immunitaires grâce au zinc et à la vitamine C.
Depuis le début de cette pandémie, le zinc est sous les feux de l’actualité grâce à son action directement anti-virale (et anti-covid !) mais aussi grâce à ses capacités à mobiliser et à déployer notre « armée immunitaire » ! Même si vous ne connaissez pas votre taux sanguin de zinc (à en croire certains experts, il faudrait viser les 900, voire 1000 microgrammes /l), une supplémentation pourrait être judicieuse en cette période de Covid 19 (plus de 70 % des patients qui me consultent sont en dessous de ce taux. Chez les personnes âgées, la déficience en zinc est pratiquement systématique). On peut alors conseiller sur une courte période (1 à 2 mois maximum) la prise de 40 mg de zinc par jour (sous forme de bisglycinate de préférence pour une meilleure assimilation). Il s’agira ensuite de vérifier son taux sanguin et de faire régulièrement des cures en fonction de ses besoins. Au niveau alimentaire, on privilégiera les fruits de mer (les huîtres en particulier), le foie de veau, les céréales complètes et les noix.
Quant à la vitamine C, non seulement elle booste notre immunité mais elle a également un pouvoir anti-oxydant et améliore l’absorption du fer au niveau intestinal (à éviter en cas d’hémochromatose). Je recommande la forme liposomale pour une biodisponibilité optimale à raison de 500 mg à 1g /jour (à prendre le matin). Un jus de citron le matin dans un peu d’eau tiède ou du persil sur vos viandes constituent également une source intéressante de vitamine C
4. Les Omégas 3, les pompiers de notre organisme
Imaginez un foyer inflammatoire qui se déclarerait au niveau de vos poumons. Comment empêcher sa propagation dans le reste de l’organisme ? Grâce à l’intervention des Omégas 3 et en particulier à l’EPA contenu dans les huiles de poisson. Si vous ne consommez pas régulièrement des poissons gras (sardines, hareng, saumon…) ni des huiles végétales riches en Omegas 3 (huile de lin, de noix, de chanvre...) et/ ou si vous avez plus de 60 ans, vous risquez d’être carencé. D’où l’intérêt (surtout en ce moment) de recourir à des compléments alimentaires de qualité à base d’huiles de poissons (mal purifiées, elles peuvent être toxiques) à raison de 3 x 1 g / jour. Mais attention, même si vous mangez tous les jours des sardines (ce qui peut finir par être lassant !), vous pouvez être carencé...je sais c’est injuste mais il peut y avoir parfois un problème d’assimilation de ces Omegas 3 au niveau intestinal, d’où l’intérêt, dans certains cas, de pratiquer un dosage sanguin des acides gras érythrocytaires afin de mettre en place une éventuelle supplémentation (et de rechercher, en parallèle, la cause du problème au niveau intestinal).
Ma nutrition sur mesure
Veronique Mounier
48 avenue Jean-baptiste Clément
92210 Boulogne-Billancourt
Mes tarifs
1ère consultation (bilan complet) :
130 E
1ère consultation vidéo : 120 E
1ère Interprétation du bilan : 100 E
Consultation de suivi : 90 E
Prendre Rendez-vous :
au 06 98 01 33 36
ou en ligne sur Crenolib
Téléconsultation possible
Horaires :
Lundi : 9h30 à 20H00
Mardi : 9h30 à 20H00
Mercredi : 9h30 à 13 h
Jeudi : 9h30 à 20H00
Vendredi : 9h30 à 20H00
Samedi 10 H à 13 H45